Si vous acceptez les paiements par chèque, carte bancaire et PayPal, vous proposez déjà un bel éventail de solutions à vos visiteurs pour qu'ils règlent leur panier. Selon votre activité, les services et le public que vous visez, vous prévoirez d'autres modes de règlement et différents prestataires.
Par carte bancaire
Nous l'avons vu dans notre article « La carte bancaire, moyen d'achat préféré des internautes« , sur les sites de vente en ligne, le paiement par carte s'effectue avec ou sans obtention d'un contrat de Vente à distance (VAD) auprès d'un établissement qui joue le rôle de banquier. En option, selon les banques et les forfaits, vous pourrez offrir également un étalement des paiements, comme le « 3 fois sans frais » (Caisse d'Epargne, CIC, …). Ou même le paiement à la réception, avec ou sans crédit, grâce à la solution Kwixo de Crédit Agricole, LCL et Fiat-net. Dans le cas d'une demande de paiement étalé, votre client reçoit une réponse de principe en temps réel et il ne saisit ses coordonnées qu'une seul fois, lors de l'achat ; il n'a pas à revenir valider les mensualités suivantes, elles sont automatiquement débitées par la banque. Selon les contrats, vous accepterez également les cartes Aurore et Cofinoga en plus des classiques Carte Bleue, Visa, MasterCard et American Express.
Par chèque et virement
Si votre client préfère vous payer par chèque, la validation de la transaction se fera manuellement, par vos soins, après réception et encaissement du chèque. Cette procédure, comme celle du virement, est évidemment prévue par tous les logiciels d'e-commerce, qui marquent la commande en attente. Un formulaire vous permet de préciser le message qui s'affichera sur l'écran du client, notamment la raison sociale et l'adresse de votre société, et vos coordonnées bancaires dans le cas d'un virement. Précisez éventuellement un montant minimum pour le paiement par chèque, une information que vous rappelerez dans votre page « Conditions Générales de Vente ». Vous y indiquerez aussi un délai raisonnable (par exemple, 7 jours ouvrés) pour que le client vous adresse son chèque, sinon la commande sera annulée. Certains sites marchands n'autorisent pas les virements et chèques provenant d'établissements bancaires étrangers ou monégasques, et n'acceptent de livrer qu'à l'adresse mentionnée sur le chèque, pour éviter les fraudes.
Par chèque cadeau
C'est la mode, pourquoi ne pas les proposer ? Le fonctionnement est proche de celui des bons de réductions puisque le client doit saisir son code, et qu'il faut prévoir le cas où le montant de la commande soit inférieur à celui du chèque cadeau et le cas des produits retournés, qui donnent lieu à des avoirs ou à la génération de nouveaux bons de réduction.
Et bien d'autres…
Vous pouvez ajouter, par exemple, le paiement au comptant à la livraison. Plus généralement, dans le cas de clients étrangers, il est indispensable d'étudier en parallèle les modes de livraison, et de vérifier si l'on peut facilement associer une tarification particulière pour le transport lorsque le client choisit tel ou tel mode de règlement ; cela ne va pas toujours de soim il faut parfois savoir ruser avec les options de votre logiciel.
Pour les boutiques louées
Les solutions d'e-commerce locatives vous sont fournies avec plusieurs de ces modules pré-activés, ils nécessitent juste que vous vous inscriviez sur le site du préstataire et/ou que vous souscriviez un contrat comme le VAD. Autre atout, l'éditeur de votre logiciel configure pour vous le module qui interagit avec votre banque. Certes, il vous proposera moins de modes de paiement qu'un logiciel gratuit en open source, mais les solutions retenues (CB, PayPal,…) s'appuient sur des partenaires solides et renommés, répondent bien au business des commerçants, artisants et TPE, et l'éditeur négocie parfois pour vous des conditions tarifaires préférencielles pour les transactions. La création ou l'adaptation d'un module reste envisageable.
Pour les boutiques gratuites
Les grands logiciels d'e-commerce en open-source, eux, affichent jusqu'à une centaine d'extensions dédiées au paiement, dont beaucoup couvrent des spécifités étrangères inutiles aux commerçants français. Quelques-unes sont pré-installées (PayPal, Paybox, Ogone, Moneybookers, …) et ne demandent qu'à être configurées par vous en trois clics, après souscription classique d'un contrat, ou paramétrées par le concepteur du module, moyennant une centaine d'euros. BIen entendu, ce n'est pas parce que le logiciel Magento vous est livré avec l'extension du CIC que vous ne pourrez pas confier vos transactions à la BNP Paribas, vous activez et désactivez les modules comme vous le souhaitez. A noter que le module Atos SIPS, présent sur de nombreux logiciels d'e-commerce, s'interface avec toutes les grandes banques françaises et offre des dizaines d'options de paiement.
Et vous, avez-vous déjà utilisé un de ces modes de paiement ? En utilisez-vous d'autres ? Partagez votre expérience et vos avis concernant vos choix.