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La carte bancaire, moyen d’achat préféré des internautes

Le paiement par carte bancaire en trois clics est le meilleur moyen de conclure une vente vite fait bien fait. Vous allez devoir passer par un organisme agréé. Une banque ? Pas forcément.

Quand un internaute achète sur les sites Fnac.com ou Sephora.fr, il ne se pose pas de questions. La notoriété de ces enseignes est telle qu’il dégaine sa carte bancaire sans hésiter. Mais quand il se retrouve sur une boutique inconnue, forcément, il y regarde à deux fois. Dur métier que celui de jeune e-commerçant ! Après avoir réussi à faire venir un visiteur, puis à le convaincre de garnir son panier, il faut maintenant le rassurer. Vos atouts, cette fois, seront la possibilité de payer la commande avec quelques modes de règlements pratiques, dont l’indispensable paiement par carte bancaire, simple et rapide. Afficher sur votre site les logos d’établissements bancaires renommées ne peut pas faire de mal non plus.

Le principe du paiement par carte

Il faut d’abord comprendre comment se passe un paiement par carte bancaire sur le Net. Le client fait ses emplettes sur votre site puis, à la dernière étape de validation de la commande, vous le renvoyez momentanément vers le site d’un organisme agréé qui établit une connexion sécurisée (le fameux https://) afin de récupérer les identifiants de la carte et vérifier sa validité. Non, cet intermédiaire technique n’est pas forcément votre banque, il peut s’agir d’une société spécialisée dans les « terminaux de paiement virtuels » (ou processeurs de paiement). La banque, elle, se charge des flux financiers. Le terminal de paiement virtuel vous indique donc que tout s’est bien passé (ou pas), et vous reprenez la main et affichez une page de succès ou d’échec au client, sans jamais avoir détenu ses codes CB. Ces deux intermédiaires peuvent n’en faire qu’un seul, ce sera alors votre banque.

Indispensable contrat VAD

Mais, dans les deux cas, il faut que votre banque soit d’accord pour assurer la transaction. Pour cela, vous devez signer avec elle un contrat de Vente à distance (VAD). Et là, ça se corse. Dans la mesure où vos clients peuvent demander à être remboursés, et qu’entre-temps vous-même pouvez ne plus être solvable, la banque considère qu’elle prend un risque. Elle peut vous refuser ce contrat VAD si elle estime que vous n’avez pas les reins solides, ce qui arrive souvent pour les micro-entreprises. Il vous faudra donc aussi être persuasif pour convaincre… un banquier. Mais pourquoi passer par un intermédiaire s’il est déjà compliqué d’avoir l’accord d’une banque ? Parce qu’à service égale, les conditions financières sont parfois plus intéressantes pour le commerçant. C’est ce que vous devez évaluer en contactant plusieurs banques et terminaux virtuels de paiement tels que Paybox, Payline et Ogone. Même si leur nom ne vous dit rien, il s’agit de sociétés sérieuses par lesquelles transitent d’ailleurs certaines banques et de grands sites marchands (dont sephora.fr) pour valider les paiements en ligne.

A voir de faire jouer la concurrence. Mais retenez que Paybox ou Payline ne pourra rien pour vous si vous n’avez pas de contrat VAD avec votre banque.

Le contrat VAD, on peut s’en passer

Et si vous n’arrivez pas à obtenir un contrat VAD ? Il y a quand même des moyens de proposer un paiement par carte bancaire. Le plus célèbre est PayPal, solution de paiement rachetée par eBay et qui a la confiance de 150 millions d’utilisateurs dans le monde. PayPal assume le risque que la banque ne veut pas prendre, sans contrat, sans frais d’installation ni de résiliation, avec une inscription en ligne gratuite. En contrepartie, le pourcentage que vous payez sur chaque transaction risque d’être plus important. Tout dépend du chiffre d’affaire mensuel. PayPal est donc choisi comme solution unique par ceux qui lancent leur activité et n’ont pas trop de visibilité sur la progression de leur volume d’affaires.

Notez qu’il n’est pas nécessaire de se créer un compte PayPal pour régler, ce qui rebute certains clients, on peut directement payer par carte en deux clics. S’il est bon d’offrir l’option PayPal sur sa boutique (il y a plus de 9 millions de comptes en France), n’avoir que ce mode de paiement peut faire tiquer, car cela signifie que vous n’avez pas réussi à avoir un contrat VAD auprès d’une banque.

Ok mais combien ça coûte ?

Chaque organisme prévoit plusieurs solutions. Le forfait PayPal pour démarrer une petite activité vous coûte 0.25 euros par transaction, plus 3,4% du chiffre d’affaires mensuel s’il est inférieur à 2 500 euros, ou 2% entre 2 500 et 10 000 euros. Penchez-vous aussi sur les conditions tarifaires de son concurent Moneybookers (0,19 euros par transaction et 2,9% pour un C.A. inférieur à 1 000 euros).

Avec une banque, vous paierez, la première année l’installation du module de paiement dans votre logiciel de commerce, à partir de 100 euros, et les frais d’ouverture qui vont de 150 à plus de 300 euros. Puis chaque mois, un abonnement de 15 à 30 euros, un fixe de 0.15 à 0.50 euros par transaction et une commission de 0.5 à 1.5%. Encore une fois, tout dépend de votre choix et de l’organisme. Pour estimer la solution la plus rentable pour vous, il faudra avoir une idée de votre C.A. mensuel et du panier moyen. A partir de 2 000 euros de chiffre d’affaires par mois, la banque devient généralement plus intéressante, mais ne nous croyez pas sur parole : si vous vendez des graines de plantes exotiques, le panier moyen ne sera pas le même que si vous vendez des meubles ou de l’art africain. Fort de vos premiers chiffres d’affaires réalisés, vous aurez plus de poids pour obtenir un contrat VAD. Ce qui ne vous empêchera pas de continuer à proposer PayPal pour satisfaire deux de vos clients qui le préfèrent.

Avez-vous déjà eu mis en place un terminal de paiement en ligne et un ontrat de Vente à distance ? Partagez-nous vos expériences. Ce sera avec plaisir de pouvoir discuter et de vous conseiller à propos de ce sujet.